L'interview de Paul du SOR Handball


Paul, l'emblème du SOR Handball

Comme vous le savez peut-être, j’ai commencé le handball à Rosny-Sous-Bois, au SOR Handball. C’était en 2007. Je suis arrivé dans ce club en pleine reconstruction, et je suis tombé sur Paul Lanau. Il a été mon premier entraineur, celui qui m’a fait accrocher au handball. 

 


Je vais essayer de vous expliquer qui est « Polo », pour que vous compreniez à quel point il a été important pour moi.

C’est une figure emblématique du handball à Rosny. Lorsque j’étais au SOR, aussi bien en tant que joueur, entraineur ou président, j’ai toujours entendu parler de Polo. Dans beaucoup de conversation, son prénom revenait. Il fait partie à part entière de l’histoire de ce club. Je me souviens encore de nos entrainements la première année, ou parfois nous étions 4/5 tout au plus, et pourtant il a toujours été là. Polo a créé un lien avec le club et ses adhérents, quelque chose d’indélébile. Vous l’aurez compris, au SOR ,et pas que, tout le monde connaît Paul !

Les années sont passées, et il a ensuite été mon coéquipier, mais également mon ami. Comment être insensible à ce personnage si attachant ?

Comme toujours, il répond présent et il a bien voulu participer à mon interview que vous retrouverez ci-dessous :


-        Bonjour Paul, merci à toi de jouer le jeu de l’interview ! Présentes toi rapidement, depuis quand tu fais du handball, ton parcours joueur et entraineur, depuis combien de temps au SOR Handball ?


"Paul 39 ans. Depuis quand je fais du hand ? Je ne sais plus précisément, chez moi j'ai une médaille qui date de 1991... Pour mon parcours, j’ai été au SOR Handball (Rosny-sous-bois) jusque dans 2005-2006, et il me semble 4 années à Bry-sur-Marne ensuite. Anciennement le PSCB puis le CHBB, et retour à Rosny en 2009-2010. J’ai joué et entrainé au niveau Régional et Départemental."

Qu’est-ce qui t’a poussé à faire du handball ? Alors qu’à l’époque, on était plus sur une génération foot ?


(Rire) "Tu veux savoir. La vérité c'est que je ne voulais pas courir sous la pluie, et que j'avais des gens de mon entourage qui pratiquaient le handball !"

-        Rosnéen de la première heure, tu as participé activement à la construction et reconstruction du club.  Quel est ton plus beau souvenir au SOR Handball ? Ta plus grande fierté ? Et quels joueurs t’ont le plus impressionné ? 


"Des souvenirs j'en ai eu plein au sein du SOR HB, mais je garde notamment en mémoire les différentes montées, de 2ème division départementale à la pré-région puis de Pré-Région à l’Honneur Région. Mais également les tournois et les weekends de présaison durant lesquels nous avons de mémorables souvenirs, cela a permis de créer de la cohésion et une vraie famille ! La plus grande fierté ? Le jour Cheikh Mbodji m'a donné son maillot de N1 de Conflans (Rire) et surtout de voir ce qu'est devenu le club du SOR Handball ! 

Les joueurs qui m'ont impressionné, la génération que j'ai entrainé à la fin des années 90, Cheikh Mbodji, Lamine Abishaba, Magalie Thibault et Remi Rouet. Les 4 ont joué au niveau national par la suite, de très bon potentiel ! Ensuite, il y a ceux qui ont pris une licence quelques années après. Il y a par exemple Robin Cosnard et son shoot incroyable ! Un tir super puissant ! Alex Marie-Jeanne et sa détente incroyable ! Mathieu et son jeu, sa vision, lui qui venait de Bar-Le Duc, il était très fort !"

Comme je le dis dans mon article « ouverture du blog de Monsieur Bo », pour moi, un des plus grands changements au club a été d’avoir eu Éric Dupin en tant que coach des SM1. Quels souvenirs gardes-tu de lui ?


"Eric c'est un passionné qui a toujours été bercé au handball. Quand tu vois son parcours, son palmarès, tu comprends un peu mieux. Ce dont je me rappelle c'est son professionnalisme, son implication. Le fait qu'il était capable d'aller voir les matchs de nos adversaires, parfois à des cinquantaines (voir plus) de kilomètres de chez nous, juste pour analyser et savoir quoi faire pour contrer leur jeu. Il a ramené une grosse expérience et une grosse structure."


Cette année tu as entrainé le collectif SM1 du SOR Handball. Peux-tu me faire le point sur la saison qui vient de s’écouler ? Quel était l’objectif de la saison ? Ton ressenti général


"C’est une saison mitigée, on est capable du pire comme du meilleur. On va battre les premiers, Aubervilliers (CM Aubervilliers) et ensuite prendre 7 buts en une mi-temps contre les deuxièmes, l’entente Noisy/Gagny, puis finalement perdre contre les deux derniers. On voulait remonter, mais sur notre championnat il y avait trois équipes réserves de national, Pré-nat et excellence région. Il y a eu une grosse équipe de Noisy/Gagny depuis la fusion. On a déjoué, on a un syndrome d'infériorité par rapport à certains et une nonchalance pour d'autres."


Sur l’année, le bilan de l’équipe SM1 est de 6 victoires, 6 défaites et 1 match nul. Qu’est-ce qu’il a manqué à l’équipe pour s’imposer sur les matchs à enjeux directs


"Je pense qu’il faut un meilleur mental lorsque nous sommes dans le dur. Et il faut le dire, certaines blessures nous ont fait du mal."



Quels sont les objectifs pour l’année prochaine ? Est-ce que tu seras toujours coach et joueur ? 

 
"Je serais encore joueur oui, avec l'équipe deux. En ce qui concerne les objectifs et savoir qui entrainera l’équipe 1, je n’ai pas encore les informations."

Besoin de recrue pour la saison pro ? Des attentes du bureau directeur ? 

"Avec la situation actuelle, nous n’avons pas encore fait le point pour la saison prochaine, je ne pourrais malheureusement pas répondre à cette question."


Merci à « Polo » d’avoir répondu à mes questions. J’espère le meilleur pour lui et pour le SOR Handball, après tout ce qu’il m’a apporté, c’est la moindre des choses !

À bientôt pour de nouvelles interviews !

T.N

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